Les volcans de java (2) : Gros plan sur le Merapi
Avec toute la famille, nous avons fait une randonnée de 7 heures sur les pentes dévastées du Merapi, suite à sa dernière éruption de 2010.
Le long du chemin, nous avons traversé la rivière Gondol.
La rivière de lave
Les canyons creusés par la pluie sur la rivière de lave
Celle-ci n’existe plus aujourd’hui car c’est dans son lit que se sont engouffrées les nuées ardentes qui ont ravagé les villages alentours.
Dans l’un des villages, le leader du village est mort lors de la dernière éruption. C’était son devoir de rester le dernier pour s’assurer que toute la population était évacuée. Le sultant de Jogja lui avait également donné l’ordre de rester.
Hommage à lui !
Deux journalistes ont également péri ce jour là. Nous avons pu voir leur voiture calcinée.
En 2006, ce sont 2 autres journalistes qui sont morts dans un bunker juste à côté.
Nous avons aussi visité l’observatoire et le musée sur les volcans à Kaliurang et j’ai appris plein de choses sur le Mérapi et les autres volcans. C’est un volcan passionnant.
Eruption de 2010
Le Mérapi un peu plus en détails
Peu de volcans d’Asie du Sud-est sont aussi évocateurs et destructeurs que le Merapi (Montagne de feu). S’élevant à 2930 m au dessus de Jogjakarta, Borobodur et Prambanan, le Merapi est un volcan explosif ou volcan gris 5voir mon dernier article sur les volcans de Java).
Cet énorme cône constitue une énorme menace extrêmement proche pour des milliers d’habitants. Le Mérapi est le 6ème volcan le plus dangereux du monde ! L’éruption de 2010 a fait 353 morts et a nécessité l’évacuation de 360000 personnes. C’est officiellement le volcan le plus actif d’Indonésie, presque un éloge pour un pays qui compte plus de 127 volcans en activité.
Il est entré en éruption des dizaines de fois au cours du dernier siècle. Voilà les dates de toutes ses éruptions :
1006, 1587, 1658, 1822, 1872, 1883, 1891, 1894, 1896, 1909, 1915, 1922, 1930, 1940, 1942, 1948, 1954, 1960, 1972, 1984, 1986, 1992, 1994, 1998, 2001, 2006 et 2010…
D’après Christian, le propriétaire de l’auberge où nous dormions, il fait des grosses explosions tous les 40/50 ans et des plus petites tous les 5 ans en moyenne.
Avec Adrin, le fils de Christian qui nous a guidé pour le trek