Sunset, dragons and paradise
Nous avions un peu hésité à faire ce détour par Flores étant donné le coût du trajet. Est-ce que ça vaut vraiment le coup sachant que des dragons du Komodo, il y en a à 150 Km de Millery ? ( et oui depuis le mois d’avril il y en aurait à la ferme aux crocodiles!) Pourquoi aller à 800 km de Bali ? Ok ils ne sont pas en liberté…
Autant le dire tout de suite, cette parenthèse attendue mais controversée de 5 jours à Flores a excité nos pupilles. Car ces fameux dragons ont choisi de vivre dans un archipel fabuleux. Ils sont moches et sales mais ils ont du goût ces sacrés veinards.
Labuan Bajo
Notre point d’attache pour aller à leur rencontre était Labuan Bajo. Il s’agit d’une cité portuaire en pleine transformation située à l’Ouest de Flores. Pleine transformation, car comme nous, il y a de plus en plus de touristes qui suivent l’écho du dragon pour atterrir dans ce paradis terrestre. C’est le moment d’y aller avant que l’éco-système en prenne un coup même si j’ai bien conscience de me contredire en disant çà. Cet avant goût de paradis sera d’abord célébré par des couchers de soleil surréalistes sur la baie de Labuan avec en arrière fond les appels à la prière depuis la mosquée toute proche de notre hôtel.
Rinca
A peine arrivés, nous faisons la connaissance de Melki, un sympathique taxi driver qui a eu la patience tout comme nous d’attendre au bureau de l’immigration pour prolonger nos visas. (Encore merci au Vendeville pour cette info précieuse car sinon nous aurions du modifier tout notre programme Indonésien). Je tiens à signaler au passage l’hyper productivité de l’administration française comparée à l’Indonésie.
Très complice avec les enfants, c’est avec lui que nous organisons notre virée à Rinca. En effet, les dragons n’ont pas seulement élu domicile à Komodo mais aussi à Rinca. Nous voilà donc parti pour une journée de navigation sur une embarcation typique de la région. Direction Rinca et cerise sur la gâteau, un stop sur une île déserte de l’archipel.
De mon point de vue, la balade en bateau vaut plus le coup que les dragons car au final nous n’en verrons pas beaucoup (une bonne dizaine quand même ainsi qu’un bébé). En prime, c’est un buffle d’eau esseulé au milieu de la végétation très aride qui a failli nous faire grimper aux palmiers ou aux banians. Mais tout le monde en aura eu pour son compte. Je laisse le soin à Paul de vous donner tous les détails concernant ces gros et dangereux mammifères.
Sur une île paradisiaque : Kanawa island
De retour de Rinca, une autre surprise attendait toute la famille. On peut vous en parler sans se gêner car vous êtes nombreux à nous avoir conseillé de lever le pied. Deux jours sur une île paradisiaque de moins d’1 km2 aux eaux turquoises et parfaitement cristalline. Qui n’en rêve pas ? Nous en rêvions alors on l’a fait et franchement, quel régal !
Nous aurons davantage occupé notre temps dans l’eau que sur cette plus belle île du monde pour des treks aquatiques sans fin. Et là aussi, l’océan révélera toutes ces surprises : requins, tortue, poisson-lyon, barracuda, poisson-lune, poisson-clown, thons et j’en passe (mëme des dauphins au retour)!!… Fabuleux, que du bonheur !
Dans le fond, c’est aussi ça le voyage, s’autoriser à s’échouer sur des paradis terrestres, les plus belles îles du monde où seul le puissant cri du gecko agite nos rêves nocturnes. Nous étions hors du temps, nous voilà hors du monde un peu comme au paradis...