De la Cité Interdite au temple des lamas
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La cité interdite au pas de course
La cité interdite était également une étape attendue de notre passage à Pékin. Encore une création hors norme des hommes qui marque l’Histoire. Mais qui dit passage touristique obligé dit foule, foule et foule. On avait l’impression que toute la chine s’était donné rendez-vous pour nous accompagner pour cette visite. Ce déferlement de touristes que nous sommes également casse le côté solennel du site. Marijo nous demandait dans quel état se trouvait le site. Il n’y a aucune ruine. Tout est parfaitement restauré ou entretenu mais c’est la masse que nous formons qui ruine l’authenticité du site.
L’avis est très subjectif d’autant plus que la visite était un peu compliquée avec les enfants un peu excités au milieu de toute cette ville impériale. Nous irons donc à l’essentiel, en parcourant le jardin et les principaux pavillons qui sont bien-entendu uniques et magnifiques. Nous ne pouvons pas rentrés dans les pavillons, la visite se fait à l’extérieur; nous pouvons juste observer la masse de chinois qui essaie de voir à l’intérieur des pavillons à travers une vitre les trônes mais nous n’avons pas risqués de nous faire piétiner…
Le site est gigantesque et pour y arriver aussi c’est compliqué : sécurité max, douves faisant le tour, métro loin…30 mns pour y arriver en sortant du métro le plus proche…
Un mouvement populaire pour libérer la cité
Nous ne pouvions pas en rester là. Nous ne pouvions pas quitter toute cette foule sans en faire quelque chose. Valérie décida rapidement de prendre les choses en main. Vous la connaissez. Elle lança un mouvement populaire pour la libération des cités interdites. Le message s’est rapidement répandu dans tout Pékin. On parle désormais de la révolution des casquettes rouges !
En direction du temple des Lamas
Nous laissons rapidement le mouvement naissant suivre sa route pour nous orienter vers le temple des Lamas, un somptueux temple bouddhique. Là, on se rend compte que la religion a un caractère autrement plus ludique pour les enfants que la politique même si à l’époque des Ming et des Qing (les deux grandes dynasties d’empereur chinois), les deux étaient liés. Les pavillons richement décorés où siège le trône de l’empereur laisse place au Bouddha face à qui s’enchaîne offrandes et prières. Il y avait même un magnifique Bouddha de 18 mètres. Les enfants se prêtent aux jeux en particulier avec l’encens qui pourrait les occuper une journée entière ainsi que les moulins à prière remplaçant utilement les manèges. Ce temple nous permet donc de retrouver un peu de sérénité après la Cité Interdite tout en nous initiant à la découverte du Bouddhisme qui nous accompagnera une bonne partie du voyage.
Une pause s’impose
Finalement on se rend compte que notre voyage a commencé sur un rythme qui correspond davantage à des vacances de 15 jours qu’une paisible croisière de 6 mois. Nous commençons donc, petit à petit, à tenir un rythme conciliant visites le matin jusqu’au début d’après-midi pour permettre à Simon de faire une sieste et à Timothée et Paul de se poser pour travailler, lire et jouer.
Arrive ensuite le dîner et toujours le plaisir découvrir de nouvelles spécialités telles que les ravioles ou encore le succulent canard laqué, la spécialité de Pékin.
Nous avions souvent entendu des critiques sur la nourriture en Chine que nous ne partageons pas car pour le moment, nous sommes très agréablement surpris.